Bulletin Vert n°497
janvier — février 2012
Les maths qui tuent !
par Kjartan Poskitt
illustrations de Rob Davis basées sur un travail de Philip Reeve
traduction par Alain Bouquet de la première édition chez Scholastic Ltd au Royaume-Uni en 2010
Le Pommier, septembre 2011
96 p. en 23,5 × 29, prix :18 €
Cette bande dessinée compte dix-neuf chapitres comportant chacun de 2 à 9 pages d’un graphisme varié relatifs à des problèmes classiques de mathématiques :
- une visite royale
Présentation des personnages, les centimes sur l’échiquier. - La chambre forte des nombres
parité et imparité, nombres amicaux, étranges, premiers ; décompositions, cryptographie. - une énigme criminelle vieille de 2500 ans
Pythagore et racine de deux. - L’anniversaire qui dure toujours
la ligne du changement de date. - Les trois plus vieux problèmes du monde
trisection de l’angle, quadrature du cercle, doublement du cube. - Fleurs infinies et oeufs exacts
tracé de l’hexagone, de l’oeuf et du pentagone. - La pièce dedans-dehors
topologie. - Courbes à frissonner
coniques, spirales, cycloïde, trochoïde. - La règle de Golomb
quatre graduations permettent de mesurer d’une seule façon six longueurs différentes. - Comment jouer au morpion à quatre dimensions.
- Avoir une forme parfaite
rectangle d’or et suite de Fibonacci. - une note de musique
dièses et bémols. - Le département de la Pensée aléatoire
découpages de même surface ou de même volume, théorèmes du point fixe et des quatre couleurs. - Comment gagner beaucoup d’argent
triangle arithmétique et probabilités. - Le guide des jeux par Lily
dés, monopoly, cartes, poker. - La bizarre armoire aux échiquiers
parcours du cavalier et du roi, illusion d’optique. - un petit coin dans l’espace
un modèle à notre échelle du système solaire, étoiles monstrueuses et galaxies. - Faits diaboliques
quelques nombres gigantesques de la vie courante.
J’ai relevé une coquille p. 31 : il y a bien longtemps que le « record du monde » de 100 000 décimales de $\pi$ est battu !
Et deux fautes de traduction : p. 37, bissectrice perpendiculaire pour médiatrice. et p. 86, château pour tour.
Ceci étant le livre entraine le lecteur d’un souffle puissant et éveille sa curiosité par l’humour de chaque réplique et la présentation caricaturale des nombreux personnages, mais aussi par le nombre de thèmes abordés et de leurs relations mutuelles.
Sa lecture éveillera sans doute, par sa forme et par son humour très britannique, l’attrait des mathématiques pour de jeunes lecteurs, collégiens ou lycéens et fera rire de nombreux étudiants et professeurs.