Au revoir Sandrine
Sandrine Grillot était employée à mi-temps depuis 16 ans par l’APMEP pour assurer tout le travail de secrétariat et d’édition des EVAPM, après avoir été pendant deux ans jeune TUC à l’IREM de Besançon.
En plus du travail avec EVAPM, elle travailla, avec efficacité à la mise en page de nombreuses brochures de notre association. PUBLIMATH bénéficia également de ses compétences et de nombreuses fiches existent grâce à elle.
Les difficultés financières de l’association, dues essentiellement à la baisse continue du nombre des adhérents, ont obligé l’APMEP à mettre fin au CDI qui garantissait à Sandrine un emploi stable.
Cette décision de licenciement, devenue inéluctable, a profondément attristé tous les animateurs de l’IREM, sa secrétaire et les personnels du département de mathématiques auprès desquels Sandrine a passé tant d’années. Sa gentillesse et sa discrétion étaient appréciées de tous : jamais une saute d’humeur, toujours le sourire, toujours prête à rendre service malgré la charge de travail que les opérations d’évaluation à grande échelle lui procuraient.
L’ayant rencontré à plusieurs reprises, j’ai pu, moi-même, apprécier ses qualités humaines et professionnelles et sa parfaite connaissance de notre association.
Sous la direction exigeante d’Antoine Bodin, Sandrine a su mettre ses compétences informatiques et de secrétariat au service de cette série d’évaluations des compétences mathématiques acquises au fil des années par les élèves des collèges et des lycées, constituant ainsi une mine de données dont l’APMEP peut à juste titre s’enorgueillir et dont Sandrine a été la cheville ouvrière.
Le directeur de l’UFR des Sciences et Techniques, les 4 directeurs successifs de l’IREM qui héberge depuis 1989 le pôle EVAPM à Besançon, François Couturier et Antoine Bodin pour l’APMEP, ont tenu à dire à Sandrine leur regret de la voir partir et lui ont proposé toute leur aide pour sa recherche d’un nouvel emploi.
Pour ma part, je suis triste évidemment d’avoir eu à prendre une décision aussi pénible et je souhaite de tout cœur à Sandrine de retrouver rapidement du travail. L’université de Besançon aurait tout à gagner de ses compétences, notamment de sa connaissance de LaTeX, très utile pour les mathématiciens.