Compte rendu de la commission collège du 25 octobre 2009

La Commission Collège a réuni une cinquantaine de collègues le 25 octobre à l’occasion des Journées Nationales à Rouen.

Nous y avons rappelé les thèmes des travaux en cours :

 Probabilités en troisième : un travail a été engagé en lien avec la CII collège, nous devons tester en classe les activités proposées et retourner nos observations à leurs auteurs.

  Document de liaison troisième-seconde : il reste à finaliser ce tableau comparatif, nous sommes en attente d’une information plus précise sur les programmes de seconde définitifs.

 Socle commun de connaissances et de compétences.

Après un bref bilan de l’avancée de la réflexion sur ce dernier point, nous avons prolongé le débat. Jusqu’à présent, nous essayions d’y voir plus clair sur les contenus du socle, sur la dualité socle /programmes et sur les pratiques pédagogiques qu’induit le socle. Il semble qu’aujourd’hui, on ait des éléments de réponse qui permettent de faire évoluer notre enseignement des mathématiques au collège dans l’esprit du socle. Avec l’expérimentation prévue pour 2010 et la prise en compte effective du socle annoncée pour la session 2011 du DNB, la préoccupation concerne à présent les modalités d’évaluation de l’acquisition des compétences du socle. Mme Bajou, Doyenne de l’Inspection Générale, a insisté sur le fait que l’enjeu du socle n’était pas l’évaluation mais la formation des élèves, ce à quoi nous adhérons tous.
Cependant, on nous demande de certifier en fin de troisième la maîtrise du socle. Alors quel protocole mettre en œuvre pour communiquer aux élèves et aux familles un suivi de l’acquisition progressive des compétences ? Même si la question de l’obtention du socle ne devrait concerner que les élèves en difficulté, il nous faut tout de même des outils d’évaluation qui permettent ce suivi.

La commission a essayé d’élaborer des grilles utilisables dans les classes, qui ne morcellent pas les compétences en une multitude de micro compétences dont la gestion est lourde et peu efficace, des grilles en même temps suffisamment précises pour cibler les compétences non acquises. Des collègues présents lors de la réunion ont témoigné de leur expérimentation personnelle de divers dispositifs. Certains ont fait part de leur difficulté à gérer simultanément une évaluation chiffrée et une évaluation par compétences. Nous les invitons tous à rejoindre la commission car nous souhaitons fédérer les contributions de chacun afin de dégager un protocole qui nous paraisse satisfaisant et de proposer des énoncés pour l’évaluation et la remédiation.

Cependant, pour avancer, nous avons besoin d’un cadrage plus explicite de la part de l’institution pour éviter que certains ne s’épuisent dans leurs tentatives et que d’autres ne s’engagent pas du tout dans la démarche.

 Maintenant, comment organiser l’accompagnement des élèves repérés comme n’ayant pas acquis les compétences du socle ?

Il n’y a pas de dédoublement en collège, les PPRE ne concernent que très peu d’élèves (et généralement plutôt sur les niveaux 6e et 5e ) et nous avons dans nos classes un nombre de plus en plus important d’élèves présentant de grandes difficultés voire des handicaps diagnostiqués depuis plusieurs années. Plusieurs d’entre nous se sont lancés dans des démarches favorisant la gestion de l’hétérogénéité au sein du groupe classe par une approche moins dogmatique, par une place plus importante accordée à l’oral, aux narrations de recherche, au calcul mental, aux TICE mais cela est couteux en temps et difficile à mettre en œuvre dans des classes à gros effectif.

Enfin, si la certification de la maitrise du socle se réduit à cocher quelques croix sur une attestation en fin de troisième, nous pensons que l’ambition du socle est avant tout d’améliorer la formation des élèves au cours des quatre années de collège. La pertinence du socle passe donc par une évolution et une harmonisation des pratiques pédagogiques de tous les enseignants. Il y a là un besoin urgent d’accompagnement des enseignants. Pour permettre de développer la concertation entre collègues au sein des établissements et de toucher TOUS les enseignants, cet accompagnement pourrait prendre la forme d’une formation intégrée dans le temps de service pour tous. Et d’une manière générale nous souhaiterions une reconnaissance de la formation par une revalorisation des carrières.

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