Examens écrits 2021
neutraliser sans annuler
communiqué du Bureau National de l’APMEP, le 10 mai 2021
L’APMEP défend l’existence et la tenue d’examens à caractère national, seule modalité qui garantit une égalité de chaque élève face à une évaluation des connaissances. Le contrôle continu a son impoL’APMEP défend l’existence et la tenue d’examens à caractère national, seule modalité qui garantit une égalité de chaque élève face à une évaluation des connaissances. Le contrôle continu a son importance, mais nous tenons à la différence entre évaluation en cours de formation et évaluation terminale.
L’année scolaire n’aura pas permis de préparer les élèves dans les conditions qui garantissent un passage des épreuves dans de bonnes conditions. Que ce soit à cause des écarts entre les différents protocoles sanitaires retenus d’un département à l’autre au sein d’une même académie ou bien encore d’une région académique à l’autre. Que ce soit à cause des différences de durée d’enseignements dont auront réellement pu bénéficier les élèves durant cette année scolaire si particulière. Que ce soit à cause du délai tardif dans lequel les informations sur les modalités de ces examens parviennent enfin à nos élèves.
Aussi on ne peut tenir compte des résultats de ces épreuves en oubliant le fonctionnement dégradé et exceptionnel de l’année. Dans l’intérêt de nos élèves, nous proposons de maintenir ces épreuves, mais en adaptant leur évaluation, et de ne compter que la meilleure des notes entre le contrôle continu et le résultat de l’examen. Cela laisse une partie de sa valeur au diplôme national et donne une possibilité de plus à chaque élève de montrer ce qu’il a appris au cours de cette année.
Quant au grand oral, épreuve du bac pour laquelle il n’existe pas de contrôle continu, nous insistons pour l’annulation de cette épreuve cette année. Nous défendons l’usage de l’oral dans les classes et reconnaissons son importance dans la formation mathématique des élèves tout au long du lycée, mais la forme actuelle de cette épreuve ne garantit pas la réussite dans l’enseignement supérieur. Après une année perturbée pour tous les lycéens, nous pensons que le temps restant du troisième trimestre sera mieux utilisé à compléter l’apprentissage de concepts fondamentaux du programme de spécialité mathématique de terminale, dans la perspective d’une entrée dans le supérieur, qu’à préparer une épreuve mal définie et peu centrée sur des contenus disciplinaires.
Le bureau de l’APMEP