Jacques de Billy 1602 — 1679
Né à Compiègne le 18 mars 1602, Jacques de Billy choisit d’intégrer l’ordre des Jésuites, créé au milieu du XVIe siècle.
Il a enseigné les mathématiques dans divers collèges jésuites de France (Pont-à-Mousson, Reims, etc., et enfin Dijon, où il décède, à 77 ans), et a conduit des travaux sur la théorie des nombres, ce qui l’a amené notamment à correspondre avec Pierre de Fermat.
Ses écrits sont variés ; citons par exemple un Abrégé des préceptes d’algèbre (1637), Nova geometricae clavis algebra (1643), Tractatus de proportione harmonicae (1658), et Diophantus geometria sive opus contextum ex arithmetica et geometria simul (1660).
Parmi les élèves de Jacques de Billy, on trouve Jacques Ozanam (1640-1717 ; il a produit des tables trigonométriques et logarithmiques, mais aussi, entre autres, des « récréations mathématiques et physiques ») et Claude Gaspard Bachet de Mézirac (1581-1638 ; il a aussi publié un recueil de récréations mathématiques...).
Jacques de Billy a aussi publié des tables astronomiques (notamment sur les éclipses, en 1656). Et en 1935, l’Union astronomique internationale donne son nom à un cratère d’impact (de 46 km de diamètre) de la face visible de la Lune.
De Billy fut également un des premiers scientifiques à remettre en cause les croyances astrologiques, en particulier au travers de son ouvrage intitulé Le tombeau de l’astrologie judiciaire (1657).