D’ordinaire, lorsque s’installe un chapiteau de cirque, on est sûr de trouver le spectacle dedans. Mais Aurélien Bory aime déjouer les évidences. Vous rentrez sous son chapiteau pour y découvrir… le chapiteau dans lequel vous venez d’entrer. Comme une poupée russe renferme sa réplique en plus petit. Ce chapiteau n’abrite aucun spectacle : il est lui-même le spectacle.

Tiré par ses câbles comme une grande marionnette, ce monstre terrible et tendre s’affaisse, s’élève dans les airs, dialogue avec les contorsions et les mouvements de huit acteurs, épouse des formes stupéfiantes.

Explosera-t-il ? Se rompra-t-il dans un bruit de tonnerre ? Se pliera-t-il à toutes les manipulations ? Enverra-t-il à terre, épuisés, les huit êtres humains qui s’affairent autour de son corps immense ? Ou vont-ils s’apprivoiser, comme cavalier et monture, pour se livrer à d’incroyables voltiges ?

Toutes les surprises vous sont promises quand un grand inventeur d’objets scéniques se lance le plus inattendu des défis.