Bulletin du comité de liaison enseignants et astronomes
n° 121 — Printemps 2008

42 pages, prix 8 €, ISSN 0758-234X

Une présentation nouvelle associe, pour chaque article, une couleur à un niveau de difficulté.

Dans ce numéro, le niveau « difficile » est représenté par un unique article de deux pages : « La limite de Roche revisitée ». Il s’agit de la distance minimale planète- satellite en dessous de laquelle ce dernier peut se fragmenter par effet de marée. Trois élèves de classe préparatoire ont, dans le cadre d’un TIPE, trouvé une approximation de cette distance par une méthode astucieuse beaucoup plus simple que les calculs, très complexes, d’Édouard Roche. Cet exposé est accessible à un bon élève de terminale S.

Deux des trois articles de niveau dit « intermédiaire » : « La relation Période- Luminosité-Couleur » et « Essai de détermination de la distance d’une nébuleuse planétaire par photométrie » m’ont, en fait, paru plus difficiles, sans doute parce que leur domaine et leur langage sont plus proches de la physique que des maths.

Avec le troisième : « Convergence : l’équation d’un miroir parfait », on retrouve un domaine plus familier : les propriétés de la parabole.

Les cinq articles classés « facile » évoquent : les logarithmes et leurs applications (tables, règle à calcul, abaques) ; une fable de La Fontaine ; la hauteur de la Lune ; les causes de la luminosité des astres ; la mesure de distances par parallaxe ; les connaissances en astronomie des élèves du primaire.

Ils montrent qu’une initiation à l’astronomie peut être très précoce, et qu’elle est indissociable de connaissances mathématiques de base (angles, en particulier).

En résumé : une revue qui fourmille d’idées pour des travaux interdisciplinaires, « de la maternelle à l’université ».