Une dizaine de personnes participent à cette commission.
Saluons la création d’une journée spécialement dédiée au premier degré (le lundi) dans l’organisation des Journées nationales, mais nous constatons que la réunion de la commission se trouve décentrée de la présence des collègues du premier degré (80 inscrits le lendemain).
Il conviendra d’en faire la remarque pour les prochaines organisations.

Où en est-on dans la Commission Premier degré de l’APMEP ?
La commission s’est réunie le samedi 1er octobre 2011.
  Il a été décidé de renforcer la visibilité du Premier degré sur le site web de l’association (renforcement des ressources, articles disponibles, augmentation des liens menant à des sites de mathématiques).
  Un groupe de travail s’est constitué autour des brochures Jeux : il s’agit de mettre en lien les fiches existantes avec les programmes et instructions officielles pour faciliter l’utilisation de ces jeux.
  La commission a validé la création d’un groupe de travail autour du thème Français/maths.
Les collègues intéressés par ces sujets sont invités à se joindre aux prochaines réunions de la commission. Nous rappelons que les frais de transport (en totalité), de repas et d’hébergement (en partie) sont pris en charge par l’association.
Ils peuvent aussi participer aux travaux de la commission en expérimentant des outils dans leur classe, ou simplement en envoyant des remarques et suggestions par courriel
Comment faire connaître l’association auprès des Professeurs des Ecoles ?
Une des questions qui animent cette commission est la volonté de lisibilité de l’APMEP auprès des PE et des stagiaires.
Les présents réaffirment leur attachement aux Journées Nationales. Ils apprécient les échanges autour de pratiques diverses et la découverte des ressources que constituent les publications et en particulier les brochures Jeux.
La volonté « d’enseigner les maths autrement » est une motivation forte ; l’APMEP permet de trouver des pistes de travail.

Quels outils l’APMEP peut-elle proposer ?
L’idée de créer des « valises » thématiques est abordée. Localement, des collègues s’y sont penchées, mais la tâche est ardue... L’APMEP, en permettant de mutualiser des expériences qui ont eu lieu dans différentes académies et mettre en lien des enseignants travaillant sur des sujets communs, peut être un vecteur structurant pour cette réalisation. Nous décidons de mettre cette proposition à l’ordre du jour de la prochaine rencontre de la commission en janvier.

La formation et l’avenir de l’école inquiètent.
Les difficultés soulevées font part :
 du poids du « programme » sur 24 heures d’enseignement hebdomadaire,
 des carences de formation (autant en ce qui concerne la formation continue que la formation initiale) ; à ce titre, une collègue formatrice évoque les difficultés rencontrées par des stagiaires dans le cadre de la formation par alternance qui ont une charge de travail conséquente en plus de la préparation de leur examen,
 du manque de travail en équipe et de la possible méconnaissance du travail des collègues…
 de la pression institutionnelle sur l’utilisation des manuels scolaires (courriers internes et inspections) ; il apparaît que les éditeurs occupent de façon croissante les temps de formation continue
 d’un questionnement quant à un certain glissement sémantique : l’expression « Instruction publique » a pris la place de « Education nationale » dans le message du recteur lors de l’assemblée d’ouverture.

Fête de la science :
Les collègues utilisent-ils ce créneau pour mettre en place des ateliers mathématiques ? Une expérimentation a eu lieu en ce sens dans l’académie de Toulouse, l’exemple s’avère concluant. L’idée est lancée pour les animations à venir.

Agnès Gateau