Réunion de la commission Formation des Enseignants et Enseignement Supérieur dimanche 27 janvier 2013

Présents :
Jean-François Bergeaut, Richard Cabassut, Claudine Chevalier, Rémi Duvert, Hélène Gagneux, Agnès Gateau, Joëlle Georges, Geneviève Martiel, André Stef (le matin), Jean Toromanoff.
Excusé : Serge Petit.

 

Projets de formation des enseignants / projets d’ÉSPÉ

Un premier échange a porté sur les informations recueillies par les différentes personnes présentes concernant la préparation de la mise en œuvre de la réforme de la formation en cours.

Dans l’académie de Strasbourg, la situation paraît floue : des groupes de travail sont mis en place par le recteur avec peu de représentants de l’IUFM. La composition des groupes est inquiétante. Des problèmes financiers fond craindre une menace sur les masters PE et PLP (des formations concurrentes ?).

En Lorraine, la fac de sciences responsable d’une licence pluridisciplinaire ne demande pas sa reconduction. Pour les PLC, en mathématiques, la préparation PLC1 se fait toujours à la fac pour préparer le Capes et en M2 une partie du master de mathématiques se déroule avec l’intervention de personnels de l’IUFM.

Avec les projets en cours, le master MEEF étant commun pour tous les étudiants quelque soit la discipline, la question se pose de savoir qui va s’occuper et accueillir les étudiants.
Autre question en cours : quelle sera la place de l’IREM ? Y aura-t-il changement de composante ? Sera-t-il dans l’ÉSPÉ ?

À Orléans, la structure concernée est un IRES (Institut de recherche sur l’enseignement des sciences) passé directement au niveau de la présidence (en tant que composante) avec une sous partie IREM et des groupes SVT, Physique, Chimie…

En ce qui concerne le 1er degré, l’Ecole interne délivrant le master se situe au sein de l’université littéraire. Qu’en sera-t-il avec la création d’une ÉSpÉ ? Le recteur a constitué un groupe, responsable de la préparation des projets au niveau du PRES. La question de l’avenir des différents sites est posée (Quid de Tours/Orléans ?).

L’IREM a actuellement son propre budget de fonctionnement avec un administratif et une dotation en Equivalents Temps Pleins. Qu’en sera-t-il ?

À Amiens il n’y a plus d’IREM depuis 1999. L’IUFM est chargé du master PE et de certains autres (PLP, CPE, documentation, arts plastiques…). L’IUFM est pour moitié dans des facultés disciplinaires. Il ne semble pas se poser de problèmes entre universités pour ces masters ; reste la question des masters disciplinaires second degré.

À Reims : le 2nd degré est porté par les composantes hors IUFM. (Il n’y a qu’une seule université). Le laboratoire de mathématiques a gardé la partie didactique et les stages. L’IUFM s’est engagé dans le projet de création d’ÉSPÉ et participe aux réunions avec le rectorat (pour la formation PE, documentaliste, formation de formateurs, PLP…) L’ancien président de la CDIUFM, Gilles Baillat, est maintenant président de l’université Reims-Champagne-Ardennes.

À Grenoble : (4 universités) Il y a concurrence pour la préparation du master PE (MES). Les étudiants sont inscrits dans les 4 universités et ont cours dans « COPIL » (qui pilote l’IUFM). Les préparations PLC sont portées par les UFR et en M2, l’organisation se rapproche du modèle du master MES au cours de parcours et spécialités. Le pilote actuel des projets de formation est le directeur de l’IUFM. Le comité de pilotage doit s’élargir.

À Créteil : Les masters PE, PLP (et certaines autres spécialités) sont portés par l’IUFM, composante de l’UPEC et cohabilités par les 4 universités de l’académie. Les masters PLC sont portés par les composantes des différentes universités, le suivi et l’organisation des stages reviennent à l’IUFM. Les projets de formation et d’ESPé sont préparés par des groupes de travail au sein de l’IUFM en coordination avec le rectorat.

Autres échanges :

À propos du projet concernant les concours : Le cadrage national prévu est très large…

Après discussion, la commission propose la position suivante : « L’APMEP souligne l’importance de comprendre les expressions comme « corpus de savoirs adapté à l’exercice professionnel futur » comme des savoirs mathématiques, didactiques et pédagogiques dans les projets de formation professionnelle et de concours. »

À propos du Mémoire de master MEEF :

Un échange a lieu à propos du caractère professionnalisant nécessaire du mémoire. La moitié des présents s’accorde sur le fait qu’il doive être lié à la pratique du stage.
Après avoir débattu autour des aspects de « mémoire « professionnel », « de recherche », « expérimental », la commission souhaite que « le mémoire soit ancré dans la pratique professionnelle mais non nécessairement lié au stage en responsabilité ».

Par ailleurs plusieurs participants soulignent que quelques ambiguïtés du texte font craindre que l’on puisse devenir enseignant sans avoir suivi une formation adaptée à l’enseignement

À propos de l’accréditation des ÉSPÉ : Il est souligné le rôle conjoint pour l’accréditation des ÉSPÉ du ministère de l’Éducation Nationale et du Ministère de l’Enseignement Supérieur.

 

Modification du contenu de la plaquette « Visages »

Aucune modification majeure n’est proposée par la commission, les principes énoncés restant d’actualité. Quelques modifications de vocabulaire obsolète (sigles en particulier) seront transmises au bureau par Geneviève Martiel.

 

Questions diverses

Mutualisation entre formateurs intervenant dans la formation des enseignants : Trouver des modalités pratiques de mises à disposition des uns et des autres des documents filmés utilisés est vivement souhaité.

Prochaine réunion : lors des Journées Nationales APMEP à Marseille (19-22 octobre 2013).

 

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