Bulletin Vert n°499
septembre 1995
Décès de Philippe Jacquemier 16.02.2012
Notre ami est né à Laon le 20 octobre 1921, d’une mère cuisinière et d’un père cheminot. Il a été instituteur, à Argenteuil, en 1940, peu de temps. Il est reçu à l’ENS de Saint-Cloud en 1943. Il débute, comme son épouse Yvette, en tant que professeur de mathématiques , à Charleville en 1945.
Ils ont eu trois enfants, dont une fille, Claude Camilli, professeur de mathématiques à Lyon.
Il devient IDEN et exerce à Vouziers, puis à Douai ; il termine sa carrière dans la circonscription de Saint Martin d’Hères, dont il disait en souriant qu’elle était la plus belle de France. Il écrivait à l’un d’entre nous en 1982 : « Les paysages humains, enfants et maîtres, qu’on rencontre quand on fait mon métier, sont aussi variés que ceux (géographiques) de l’Académie de Grenoble, et il y en a d’enthousiasmants. »
Il aimait la montagne, la marche à pied, les voyages dans des pays lointains, le chant choral, en particulier le chant grégorien.
Il était adhérent à l’A.P.M.E.P. depuis longtemps. Il a été membre de la Commission Lichnerowicz. Il a travaillé à la Commission (devenue « Groupe de travail ») MOTS dès sa fondation en 1972. C’est à lui qu’on doit l’idée et une première mouture du tome VI de la collection MOTS intitulé « Grandeur. Mesure ». Il était de ceux qui pensent que les imperfections du langage mathématique traditionnel et son voisinage avec le français courant gênent les élèves.
Le groupe MOTS a cessé ses activités. Mais les liens d’amitié subsistent entre ses membres, qui ont été profondément émus par la disparition de Philippe Jacquemier :