Ministère de l’Éducation Nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche
Direction générale de l’enseignement scolaire
Service des enseignements et des formations
Sous-direction des écoles, des collèges et des lycées généraux et technologiques
Bureau des lycées
à
Monsieur Michel FRECHET, Président de l’APMEP

Monsieur le Président,

Vous avez attiré l’attention du Premier ministre sur l’enseignement scientifique en France.
La valorisation des études scientifiques représente en effet l’un des défis majeurs auxquels notre système éducatif aura à répondre dans les années à venir.

Relever ce défi constitue l’un des objectifs principaux de mon action. Pour ne citer qu’un exemple, je me suis engagé devant la représentation nationale à ce que la proportion d’élèves en classes terminales des filières scientifiques et techniques connaisse une progression sensible d’ici 2010 : de 42,9 % aujourd’hui à 45 % dans quatre ans.

Toutefois, cette objectif doit être poursuivi, d’une part comme l’un des éléments d’une réflexion plus globale sur la structure des séries de la voie générale afin d’en faire des voies de réussite pour tous, d’autre part, comme la recherche des équilibres internes entre les différents enseignements au sein de chaque série. II convient en effet de se donner le temps d’examiner les moyens propres à valoriser des études scientifiques dignes de ce nom sans négliger pour autant le chantier de la rénovation des autres filières et en particulier celui de la filière littéraire.

Il est à signaler enfin que depuis le début des années 2000, des efforts de rénovation ont concerné la série scientifique S, se traduisant notamment par le renforcement de la place des disciplines expérimentales dans cette série. Deux mesures sont à noter plus particulièrement à ce sujet : le renforcement du poids horaire des sciences expérimentales (physique-chimie et sciences de la vie et de la Terre), l’introduction de l’évaluation des capacités expérimentales dans ces disciplines pour les candidats de la série S.

Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l’expression de toute ma considération