Vendredi 21 octobre :

Attention au départ ! Toutes les bonnes volontés de la régionale sont sur le pont ce matin. Au lycée Allende, nous remplissons cinq voitures avec le matériel qui sera distribué aux congressistes, et en route pour le campus 1. (Faites attention en ouvrant le coffre, tout risque de dégringoler !)

En arrivant à l’Aula Magna, les murs et les vitres sont déjà tout décorés des affiches vertes à la pomme rouge.

13 heures :

 Soeur Anne, ne vois-tu rien venir ?
 Je vois surtout tomber des trombes d’eau. La route ne poudroie certainement pas, mais l’herbe va verdoyer.
Le vent et la pluie n’ont pas dû arranger les panneaux de signalisation que nous avions installés hier soir.
Jérôme attend les congressistes motorisés sous la pluie au feu rouge, pour les diriger vers les parkings. Un automobiliste (de l’APMEP ?) lui a proposé 25 centimes... il devait ressembler à quelqu’un qui fait la manche avec sa pancarte (avec une affiche des journées) !
Les premières arrivées sont les élèves de Terminale STT qui se sont chargées de remplir les mallettes et vont donner à chacun son enveloppe, sa mallette et son coupe-vent qui aurait été si utile pendant qu’on cherchait sous l’averse le lieu des journées. Merci à Sarah, Marie, Alexandra, Anaïs, Halima et les autres pour l’accueil du vendredi après-midi.

Samedi, 7 heures 30 :

 Mais ce sont MES tables pour les produits régionaux !
 L’accueil, on le fait au secrétariat au troisième étage.
 Comment ça ? On avait bien dit dans le hall. J’ai encore au moins 200 personnes qui vont arriver, on ne va pas les faire monter toutes au troisième.
 De toute façon, y a plus de tables. Je veux plus entendre parler de table.

La tension commence à se faire sentir... Finalement, tout rentre dans l’ordre : les produits régionaux prêtent deux petites tables pour recevoir les congressistes qui arrivent ce matin.

Ateliers du samedi à 10h30 :

 Oh là là, j’ai vu ton mari, il m’a dit : « Faut vite que tu trouves André, j’ai pas de réseau », il était tout pâle.
Dégâts limités : grâce à l’efficacité de l’équipe « matériel », l’atelier commencera avec 15 minutes de retard et il utilisera bien le réseau informatique de l’université.

Samedi 16 heures :

On s’inquiète du covoiturage à assurer le dimanche, puisque le tram ne circule pas avant 9 heures (information donnée par un congressiste dès vendredi après-midi). Comme on vient de me demander de refaire un appel à la fin de la conférence sur le premier degré, je remonte au secrétariat avec trois belles listes de personnes qui demandent un covoiturage. Visiblement, « ils » ne sont pas au courant :
 Mais qui a eu l’idée de proposer trois lieux de rendez-vous en ville ? On avait bien dit : « tout le monde Esplanade de la Paix ».
 Bon, maintenant que ça a été proposé dans les quatre conférences, il faut assumer.
 Tu te rends compte ? Il y a quatre-vingt-dix personnes à monter du centre-ville au campus 2.
En répartissant tous les gentils organisateurs (et assimilés) entre les trois lieux, personne ne restera sur le carreau demain matin.

Dimanche, 17 heures :

C’est le grand rangement dans le hall du campus 2. Les exposants remballent leur matériel. Il y a au moins dix personnes pour trimballer et ranger les tonnes de tables de tous les stands. On comprend le ras-le-bol des trois collègues qui les ont installées toutes seules vendredi.

Lundi matin :

On sent que ça se termine. La soirée à la Baronnie a été bonne, on ne s’est pas couché tôt. A 8h30, comme dit Rémi Bellœil, ce n’était plus l’amphi Pierre Daure, mais Pierre et Paul Dorment.

Mais Michel a su réveiller tout le monde et l’équipe de Clermont Ferrand, elle, réveillerait même des volcans éteints. Le travail d’organisation commençant à s’alléger, un bon nombre d’entre nous va pouvoir profiter de la dernière conférence.

Encore un petit effort pour accompagner une sortie et je crois que je vais dormir trois jours pour me remettre !

Heureusement que « nous pourrons compter dans un an sur l’accueil à Clermont Ferrand » ! Bon courage et merci aux Auvergnats !

Anne Reyssat