Dans l’optique des préoccupations de l’Apmep, Claudie Missenard a écrit en juin dernier, pour les « Chantiers » de la Régionale d’Ile de France, le « Requiem » que nous publions ci-après, avec son accord, en Courrier des lecteurs.

Or, à la lumière des réunions interacadémiques consacrées au socle pour les mathématiques, il apparaît une mue … qui, avis pris de participants APMEP à ces réunions, dont Claudie, et de notre Présidente, m’incite à entrer aussi dans ce courrier des lecteurs…

En mathématiques, on interpréterait le socle, en abandonnant le plus gros du calcul littéral et en limitant la démonstration à l’usage d’un seul pas. Ces réductions me semblent correspondre à nos vœux, tout en restant insuffisantes eu égard aux objectifs du socle.

Mais, lors de nos Journées nationales de Clermont, et lors d’interacadémiques, notre Doyen de l’Inspection Générale a aussi signalé que, dans les pays où il a été institué un socle commun de compétences, le programme a disparu.

S’il devait en être ainsi en France ce serait une confusion déplorable « unifiant » abusivement nos élèves, avec des choix encore trop lourds pour ceux en notable difficulté, mais de façon dangereuse pour ceux qui mériteraient d’être bien davantage sollicités…

De telle sorte que les questions et les choix fondamentaux posés par Claudie Missenard demeurent, que son texte est toujours un texte-clé pour notre réflexion et que sa publication nous a donc paru continuer à s’imposer.

Certes nous savons bien que les souhaitables diversifications et réaménagements suggérés par Claudie Missenard, ou par l’Apmep quand elle reprend l’idée des « noyaux-thèmes », sont difficiles à préciser et à mettre en œuvre, qu’ils doivent être discutés, mis en concurrence avec d’autres et expérimentés avant toute généralisation. Mais faute d’aborder de front une réalité complexe, la démarche officielle actuelle pourrait appeler non pas un requiem mais deux : un pour le socle, un pour le programme !…