Atelier - Débat aux Journées APMEP d’Orléans 25 octobre 2004
Nouveau programme de l’option obligatoire de mathématiques en 1ère L Atelier animé par Geneviève Bouvart et Josette Feurly - Reynaud
Un point a d’abord été fait sur la situation actuelle de l’option, dans les
établissements des participants à l’atelier.
Entre 5% et 30 % des effectifs de L ont choisi cette option. Les collègues soulignent
qu’il est nécessaire d’informer les élèves de seconde, dès le second trimestre, de
l’existence et de l’intérêt de cette option. Cette information a été difficile cette année,
compte tenu de la date tardive des décisions ministérielles. Les collègues déplorent
aussi qu’un certain nombre d’élèves choisissent l’option par défaut. Ils regrettent
également l’absence de manuel.
Présentation du programme :
contenus d’une part, et domaines transversaux que sont
la logique et l’algorithmique d’autre part. Les participants ont regretté de ne pas
disposer du programme de terminale, ce qui est un handicap pour comprendre les
objectifs de formation visés sur ces deux années dans leur globalité.
Pour ce qui concerne la logique,
il s’agit essentiellement à travers la recherche de
problèmes, d’entraîner les élèves à observer des régularités, produire des conjectures,
formuler des résultats, et déterminer le domaine de validité de certaines phrases a
priori ouvertes au début de la recherche.
Il ne s’agit pas d’un travail de logique formelle, mais d’une exploitation en situation
de certains contenus de programme pour travailler avec les élèves une question
centrale, qui est celle de la vérité ou non de propositions générales, quantifiées
universellement ou existentiellement, de façon implicite ou explicite.
Pour ce qui concerne l’algorithmique,
il s’agit essentiellement, à partir de contenus
qui s’y prêtent dans le programme, de décrire en français quelques algorithmes, d’en
réaliser quelques-uns à l’aide d’un tableur ou d’une calculatrice, éventuellement d’en
interpréter d’autres, un peu plus complexes.
Proposition de quelques problèmes
Le travail de cet atelier a ensuite porté sur la présentation de problèmes
d’arithmétique, assez simples et qui soient utilisables pour initier un travail transversal
dans les deux domaines cités.