Les « vives réactions » suscitées par le rapport sur la série S sont-elles nombreuses et mesurées ?
De tels rapports, accessibles sur le site du ministère, sont rarement diffusés auprès des collègues. En prendre connaissance nécessite donc une démarche volontaire ; l’APMEP se fait donc un devoir de les faire connaître… et éventuellement de donner son avis.

Pourquoi ne pas interroger les adhérents enseignant en lycée sur ce rapport ?
Tout lecteur du BGV a la possibilité de réagir, tout adhérent est invité à exprimer son avis, soit directement, soit par l’intermédiaire de sa régionale pour enrichir les débats au sein de l’APMEP.

Ne faudrait-il pas tenter de quantifier la désaffection des filières scientifiques et interroger un grand nombre d’universitaires en sciences sur le risque économique et scientifique encouru par notre pays et rendre audible ces avis ?
Ce travail est mené depuis 2002 par le collectif ActionSciences qui représente la quasi totalité de la communauté scientifique (chercheurs et enseignants du secondaire et du supérieur des différentes disciplines scientifiques et technologiques). Les constats et les propositions d’ActionSciences figurent sur le site… et sont régulièrement publiées dans le BGV.

Quels sont les auteurs du rapport ? Qui sont les Inspecteurs généraux ? Sur quoi reposent leurs analyses et propositions ? Sont-ils indépendants du pouvoir politique ?
La liste des Inspecteurs généraux et les noms des auteurs du rapport sont accessibles sur le site du ministère. Étant inamovibles, les Inspecteurs généraux sont indépendants du pouvoir politique mais soumis à une certaine obligation de réserve et il n’appartient pas à l’APMEP de justifier leurs positions et propositions.

Que pensent nos IPR des exigences des programmes (pas toujours cohérentes) et de l’investissement des professeurs de mathématiques ?
C’est à eux qu’il faut poser la question !